Coordinateur de réseau, un rôle d’importance

Larédaction

camyDébut 2016, la mise en place de réseaux sur le territoire s’accélérera. Afin d’accompagner ce changement d’organisation, la présence d’un coordinateur de réseau est une aide précieuse. C’est le choix qu’a fait la C.A.M.Y. (Communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines) en faisant appel à Marion Nino, coordinatrice. Nous lui avons posé quelques questions.

Quelles sont tes missions au sein de la C.A.M.Y ?

Plusieurs missions essentielles dans la coordination d’un réseau :

  • Je me fais le relais entre les bibliothécaires  d’une part, et les élus, les services et l’équipe de direction de l’agglomération d’autre part ;
  • J’assure le lien entre les différentes bibliothèques et leurs projets, un rôle de conseil technique ou stratégique aux communes et aux bibliothécaires, et j’impulse avec les bibliothécaires les projets qui seront travaillés de façon mutualisée (Matières à Histoires ou Papyrus pour l’action culturelle, par exemple) ;
  • Je pilote la construction technique, administrative et financière du réseau : élaboration du calendrier de travail et de ses étapes avec les bibliothécaires, détermination des priorités et de la méthodologie de travail, détermination des objectifs stratégiques du réseau en accord avec ceux de l’agglomération.

Enfin si je devais décrire une journée type, ce serait des coups de téléphone en matinée pour échanger avec les bibliothécaires sur les questions liées au travail sur le réseau ou aux questions posées par leur hiérarchie. Puis une après-midi de rendez-vous successifs avec la DRH, la directrice du juridique, la directrice de la communication et enfin, mon élue pour préparer les différents scénarios concernant l’organisation du réseau, qui seront présentés  pour arbitrage lundi 2 novembre 2015 aux maires.

Quand ce ne sont pas des réunions administratives, ce peut aussi être (je préfère) des réunions en groupes de travail avec les bibliothécaires, sur les projets d’action culturelle mutualisés, sur le futur logiciel, mais aussi sur l’enquête auprès des non publics que nous sommes en train de finaliser.

Quelques mots sur le réseau ?

Il s’agit d’un réseau à géométrie variable, puisque l’idée est de ne laisser personne de côté, quelle que soit la taille de la structure. Au maximum, il compte 18 communes et 25 bibliothèques : dans cette conception plénière, il s’agit de travail collaboratif sur le mode de la coopération. Dans son acception la plus restreinte (périmètre des futurs logiciel et portail communs), il compte  aujourd’hui 5 communes et 7 bibliothèques, et a vocation à compter 10 communes et 14 bibliothèques (c’est-à-dire, l’ensemble des bibliothèques des communes de plus de 2000 habitants lorsqu’elles respecteront les critères de l’Etat).

Quelles sont les prochaines échéances importantes pour le réseau ?

L’avancée principale est le vote par le Conseil Communautaire le 14 octobre dernier pour attribuer à Ia société Infor le marché du futur logiciel et portail communs, qui vont enfin permettre une visibilité de ces bibliothèques, de leurs collections et services, et du travail important menée dans l’ombre par leurs bibliothécaires. Le travail va donc commencer avant la fin de l’année 2015 pour un déploiement auprès des usagers courant 2016.