Les archives de l’hôpital vont revivre

SophieBerguin

L’hôpital Théophile-Roussel de Montesson vient de céder aux archives départementales des Yvelines son fonds de documents patrimoniaux datant de 1895 à 1974.
De gauche à droite: M. Michel Blondel-Pasquier (Historien du Centre Hospitalier Théophile Roussel (CHTR)) M. Simon Beauvallet (Archiviste - Archives départementales des Yvelines) Mme Claire Hébert (Chargée de la Communication du CHTR) M. Michel Dogué (Directeur du CHTR) Mme Christine Martinez (Directrice des Archives départementales des Yvelines) Mme Amale Hazaël-Massieux (Directrice des Finances, de la contractualisation, des partenariats et des usagers du CHTR) M. Didier Sigler (Coordonnateur général des activités de soins du CHTR)

De gauche à droite:
M. Michel Blondel-Pasquier (Historien du Centre Hospitalier Théophile Roussel (CHTR))
M. Simon Beauvallet (Archiviste – Archives départementales des Yvelines)
Mme Claire Hébert (Chargée de la Communication du CHTR)
M. Michel Dogué (Directeur du CHTR)
Mme Christine Martinez (Directrice des Archives départementales des Yvelines)
Mme Amale Hazaël-Massieux (Directrice des Finances, de la contractualisation, des partenariats et des usagers du CHTR)
M. Didier Sigler (Coordonnateur général des activités de soins du CHTR)

Michel Dogué, directeur de l’hôpital Théophile-Roussel de Montesson, et Christine Martinez, directrice des Archives départementales des Yvelines, ont signé, mercredi 6 novembre, la convention de transfert du fonds d’archives patrimoniales de l’Hôpital Théophile-Roussel.

Les 4.000 pièces du fonds d’archives, livrées la semaine dernière, ont rejoint les 32 kilomètres linéaires des magasins des archives départementales. Après leur classification, elles seront accessibles et consultables sur place.

Christine Martinez, directrice des archives départementales, s’est dite «très satisfaite de cette collaboration» :
« Ce fonds est passionnant. Il permet d’ouvrir de nouveaux horizons et de découvrir des personnalités nouvelles. Les conditions de préservation sont optimales. »
Un fonds qui ouvre de nouveaux horizons
Michel Dogué, directeur de l’hôpital Théophile-Roussel de Montesson:
« Je suis très ému de revoir ces archives, nous y tenons beaucoup. Ici, elles vont vivre à nouveau. »
Michel Blondel-Pasquier, historien du Centre Hospitalier Théophile Roussel de Montesson, a déclaré être « le plus heureux des hommes» :
«Le trésor de Théophile-Roussel va revivre. Les archives sont désormais accessibles pour l’éternité pour les chercheurs autant que pour les particuliers et les familles des ayants-droits. Posséder de telles archives est unique en Ile-de-France.»
Claire Hébert, chargée de communication de l’Hôpital, poursuit :
«L’établissement a une histoire très riche. Les dossiers d’enfants contenant des dessins, des rédactions et des enquêtes sociales, sont surprenants. Nous recevons régulièrement des personnes ayant fréquenté le centre, dans l’entre-deux guerre, qui nous partagent leur expérience de vie et témoignent de ce temps passé en école de préservation.»
D’abord colonie pénitentiaire, le centre devient école de préservation dès 1902 et accueille, pendant 50 ans 3000 enfants indisciplinés. En 1943, il est reconverti en centre de Neuro-Psychatrie infantile départemental et reçoit des jeunes nécessitant des prises en charge médico-éducatives. Depuis 1974, l’Institut Théophile Roussel évolue en centre hospitalier spécialisé en psychiatrie infanto-juvénile.
Le Conseil Général, partenaire de l’opération, contribue à préserver la mémoire et à enrichir l’histoire des Yvelines.