«Il y a tout à construire » Philippe Tautou, président (LR) de l’agglomération de la vallée de la Seine

 Philippe Tautou, le président (LR) de GPSO, précise que l’installation de la communauté urbaine représente «un chantier colossal ».
Philippe Tautou, le président (LR) de GPSO, précise que l’installation de la communauté urbaine représente «un chantier colossal ». (LP/Yves Fossey.)

    Les 129 délégués de la communauté urbaine Grand-Paris-Seine-et-Oise (GPSO) se réunissent ce jeudi à Mézières-sur-Seine. L'épineux volet du budget figure à l'ordre du jour. Philippe Tautou, le président (LR), revient sur les tâtonnements survenus à la suite de l'installation de ce vaste pôle de 73 communes, qui s'étend de Mantes-la-Jolie à Conflans en passant par Les Mureaux et Poissy.

    Pourquoi y a-t-il eu autant d'approximations ?

    PHILIPPE TAUTOU. L'agglomération a été créée au 1er janvier. Il y a tout à construire sur un terrain que nous ne connaissons pas. Nous devons poser des fondations solides. 2016 sera l'année de l'installation et de la stabilisation. L'énorme machine sera véritablement en ordre de marche en 2017.

    Que pensez-vous des critiques sur la présence de Pierre Bédier au sein du bureau ?

    Pierre Bédier est une personne clivante. Il est très impliqué dans le développement de la vallée de la Seine. Il n'était pas question de l'écarter. Je veux rassurer les élus. Il ne veut pas prendre la main de l'agglomération, il a déjà le département. Par ailleurs, il a un carnet d'adresses, il aurait été dommage de s'en priver.

    Le budget est-il un point de discorde ?

    Le budget de GPSO est constitué de la somme des budgets des six intercommunalités regroupées au sein de la communauté urbaine. Nous allons débattre sur la manière d'appliquer la fiscalité mais aucun taux ne sera voté cette année et la création de l'agglomération n'aura pas de répercussions sur la feuille d'impôts des habitants.