Carmat a implanté son deuxième cœur artificiel

SophieBerguin

La société Yvelinoise Carmat, basée à Vélizy, permet à un nouveau patient d’être greffé de cette prothèse de haute technologie à Nantes.

Marcello Conviti, le directeur général de Carmat, et la prothèse développée par sa société.

Marcello Conviti, le directeur général de Carmat, et la prothèse développée par sa société.

En août 2014, un patient du centre hospitalier de Nantes a été greffé d’un cœur artificiel dans le plus grand secret. C’est le deuxième patient à recevoir ce dispositif.

La réussite de l’opération a été menée par l’équipe du professeur Daniel Duveau, chef honoraire du service de chirurgie thoracique du CHU de Nantes. Il faisait déjà parti de l’équipe des chirurgiens séniors présents lors de la première implantation qui avait eu lieu à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, le 18 décembre 2013.

Le patient, Claude Dany, 76 ans, souffrait d’une insuffisance cardiaque terminale et avait vécu 74 jours avec son cœur artificiel. La société avait annoncé le 16 juillet avoir été autorisée à reprendre les essais de son cœur artificiel bioprothétique.

Le Conseil général a cru au projet de la société Carmat, basée à Velizy, en lui accordant, en 2009, une subvention de 1,5 M€ pour la création de sa salle blanche, pièce centrale de la société où sont assemblés dans un lieu complètement stérile tous les éléments qui composent ce cœur artificiel.

Depuis 2005, le Conseil général verse ainsi en moyenne 5 M€ par an d’aides directes aux entreprises pour les programmes d’investissement et de Recherche et Développement (R&D).